Musique pour un parcours sonore géolocalisé, de type fiction-documentaire, au quartier du Wacken, Strasbourg.

Textes écrits par Lucie Taïeb.

Le parcours est disponible sur l’application GOH.

Music for a geolocalized soundwalk – documentary/fiction type – in the Wacken district, Strasbourg.

Texts written by Lucie Taïeb.

The soundwalk is available on the GOH application.

Dompter les rivières est une fiction sonore géolocalisée, plurielle et polyphonique, qui donne à entendre, le temps d’une balade, la multiplicité des facettes du Wacken, quartier patchwork en perpétuelle mutation.

Un personnage fil rouge, inspiré de la voyante tunisienne présente lors de l’exposition coloniale de 1924, nous guide à travers les siècles et les espaces. Elle nous permet de naviguer entre son présent, le nôtre, et un futur plus lointain (2123). Sa voix en croise d’autres plus neutres, factuelles, emportées, poétiques ou encore politiques. Dompter les rivières, c’est aussi l’histoire d’un lieu qui se met en scène en fonction des idéologies qui l’habitent. Un lieu sauvage et veiné d’eau qui peu à peu, de grands récits en grands récits, cède la place à un environnement utilitariste, complètement maîtrisé. 

Mais, sous le décor de cette perpétuelle comédie, l’eau s’écoule toujours paisiblement à la recherche d’interstices propices à son jaillissement.

Dompter les rivières (Tame the rivers) is a multi-faceted, polyphonic, geo-localised soundwalk that takes you on a stroll through the many facets of Wacken, a patchwork district undergoing constant change.

A guiding character, inspired by the Tunisian fortune-teller who was present at the 1924 colonial exhibition, takes us through centuries and spaces. She allows us to navigate between her present, our present, and a more distant future (2123). Her voice intersects with others that are more neutral, factual, passionate, poetic or political. Dompter les rivières is also the story of a place that stages itself according to the ideologies that inhabit it. A wild place, veined with water, which little by little, from one narrative to the next, gives way to a utilitarian environment, completely under control.

But beneath the backdrop of this perpetual comedy, the water is always flowing peacefully, looking for the right gaps to gush out.

Crédits :

Réalisation : Gaëtan Gromer

Texte : Lucie Taïeb

Musique : Eve Risser, Antoine Spindler

Prises de son : Antoine Spindler

Visuel : ©Naohiro Ninomiya

Voix : Fayssal Benbahmed, Pauline Leurent, Maxime Pacaud, Marie Seux

Production : Les Ensembles 2.2

Co-production : Festival Musica, Théâtre le Maillon

Credits:

Realisation: Gaëtan Gromer

Text: Lucie Taïeb

Music: Eve Risser, Antoine Spindler

Sound recording: Antoine Spindler

Visual: ©Naohiro Ninomiya

Voices: Fayssal Benbahmed, Pauline Leurent, Maxime Pacaud, Marie Seux

Production: Les Ensembles 2.2

Co-production: Festival Musica, Theatre le Maillon