patchwork

2024 04

Une conversation

2025-03-26T17:30:33+01:00Catégories : Soundwalk|Mots-clés : , , , , , , |

Musique pour un parcours sonore géolocalisé, de type fiction, dans le centre-ville de Reims.

Textes écrits par Amélie Lucas-Gary.

Le parcours est disponible sur l’application GOH.

Music for a geolocalized soundwalk – fiction type – in the city-center of Reims.

Texts written by Amélie Lucas-Gary.

The soundwalk is available on the GOH application.

Une conversation est une fiction sonore géolocalisée qui invite à suivre deux femmes au fil de leur déambulation rémoise. Hélène et Lucie se retrouvent alors qu’elles ne se sont pas vues depuis longtemps. La première, qui vit à Reims depuis toujours, a perdu un objet, et pour le retrouver, elle invite son amie à refaire le chemin parcouru la veille. Lucie découvre ainsi la ville à travers les souvenirs d’Hélène. Elles marchent dans les rues et tandis qu’elles avancent, entre les répliques, on s’interroge : qu’a-t-elle réellement perdu ? Que cherche-t-on ? Qui est Hélène ? Des éléments échappent à la logique et à la chronologie, et peu à peu, dans le dialogue, le passé affleure. D’une rue à l’autre, au fil des architectures et des époques, la discussion opère par télescopage et rupture : le cadre strict du présent explose.

Les deux femmes échangent et on mesure combien passé et présent se joignent et se répondent entre les murs d’une ville. À travers les événements passés et leurs échos présents, à travers les corps d’Hélène et Lucie et leur présence dans la ville, c’est la condition des femmes et leurs contradictions qui sont aussi révélées.

Une conversation is a geolocated sound fiction that invites us to follow two women as they wander around the city of Reims. Hélène and Lucie meet up after a long absence. Hélène, who has lived in Reims all her life, has lost an object, and to find it, she invites her friend to retrace the path they took the day before. Lucie discovers the city through Hélène’s memories. They walk through the streets, and as they go, in between lines, we wonder: what has she really lost? What are they looking for? Who is Hélène? Elements escape logic and chronology, and little by little, in the dialogue, the past emerges. From one street to the next, as we move from one architecture to the next and from one era to the next, the discussion operates by telescoping and breaking up: the strict framework of the present explodes.

As the two women exchange ideas, we see how past and present meet and respond to each other within the walls of a city. Through past events and their present echoes, through the bodies of Hélène and Lucie and their presence in the city, the condition of women and their contradictions are also revealed.

Crédits :

Réalisation : Gaëtan Gromer

Texte : Amélie Lucas-Gary

Musique : Gaëtan Gromer, Antoine Spindler

Prises de son : Antoine Spindler

Visuel : ©Matëo Granger

Voix : Pauline Leurent, Marie […]

2024 03

Dompter les rivières

2024-03-06T11:52:27+01:00Catégories : Soundwalk|Mots-clés : , , , , , |

Musique pour un parcours sonore géolocalisé, de type fiction-documentaire, au quartier du Wacken, Strasbourg.

Textes écrits par Lucie Taïeb.

Le parcours est disponible sur l’application GOH.

Music for a geolocalized soundwalk – documentary/fiction type – in the Wacken district, Strasbourg.

Texts written by Lucie Taïeb.

The soundwalk is available on the GOH application.

Dompter les rivières est une fiction sonore géolocalisée, plurielle et polyphonique, qui donne à entendre, le temps d’une balade, la multiplicité des facettes du Wacken, quartier patchwork en perpétuelle mutation.

Un personnage fil rouge, inspiré de la voyante tunisienne présente lors de l’exposition coloniale de 1924, nous guide à travers les siècles et les espaces. Elle nous permet de naviguer entre son présent, le nôtre, et un futur plus lointain (2123). Sa voix en croise d’autres plus neutres, factuelles, emportées, poétiques ou encore politiques. Dompter les rivières, c’est aussi l’histoire d’un lieu qui se met en scène en fonction des idéologies qui l’habitent. Un lieu sauvage et veiné d’eau qui peu à peu, de grands récits en grands récits, cède la place à un environnement utilitariste, complètement maîtrisé. 

Mais, sous le décor de cette perpétuelle comédie, l’eau s’écoule toujours paisiblement à la recherche d’interstices propices à son jaillissement.

Dompter les rivières (Tame the rivers) is a multi-faceted, polyphonic, geo-localised soundwalk that takes you on a stroll through the many facets of Wacken, a patchwork district undergoing constant change.

A guiding character, inspired by the Tunisian fortune-teller who was present at the 1924 colonial exhibition, takes us through centuries and spaces. She allows us to navigate between her present, our present, and a more distant future (2123). Her voice intersects with others that are more neutral, factual, passionate, poetic or political. Dompter les rivières is also the story of a place that stages itself according to the ideologies that inhabit it. A wild place, veined with water, which little by little, from one narrative to the next, gives way to a utilitarian environment, completely under control.

But beneath the backdrop of this perpetual comedy, the water is always flowing peacefully, looking for the right gaps to gush out.

Crédits :

Réalisation : Gaëtan Gromer

Texte : Lucie Taïeb

Musique : Eve Risser, Antoine Spindler

Prises de son : Antoine Spindler

Visuel : ©Naohiro Ninomiya

Voix : Fayssal Benbahmed, Pauline Leurent, Maxime Pacaud, Marie Seux

Production : Les Ensembles 2.2

Co-production : Festival Musica, Théâtre le Maillon

Credits:

Realisation: Gaëtan Gromer

Text: Lucie Taïeb

Music: Eve Risser, Antoine Spindler

Sound recording: Antoine Spindler

Visual: ©Naohiro Ninomiya

Voices: Fayssal Benbahmed, Pauline Leurent, Maxime Pacaud, Marie Seux

Production: Les Ensembles 2.2

Co-production: Festival Musica, Theatre le Maillon

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