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2017 12

Évaporation silencieuse

2020-06-22T14:39:06+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , , , , , |

Musique pour l’installation Évaporation silencieuse de Nicolas Schneider qui explore les relations entre arts et paysages sur la Route du Sel, datant de l’époque celte et reliant Marsal à Trèves.

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Music for the installation Evaporation Silencieuse by Nicolas Schneider that explores the relationship between arts and landscapes on the Salt Route, dating from the Celtic era and linking Marsal to Trier.

Évaporation Silencieuse est, au départ, une série de dessins exposés sur un meuble prenant la forme des routes explorées. Ici, il s’agit de la Route du Sel au départ de Marsal. Cette oeuvre est désormais devenue un dispositif collaboratif de relations croisées entre artistes et paysages. Nicolas Schneider y rencontre, pour cette exposition, Gaëtan Gromer. Équipé de microphones hydrophoniques, celui-ci arpente physiquement ces mêmes routes pour en donner à écouter une composition réalisée à partir de leur paysage sonore, ramené à l’échelle de la pièce dans une installation utilisant des balises de localisation du public.

Evaporation Silencieuse was, at the beginning, a series of drawings displayed on a piece of furniture taking the form of the routes explored. Here, it is the Salt Route from Marsal. This work has now become a collaborative device for cross-relationships between artists and landscapes. Nicolas Schneider is collaborating for this exhibition with Gaëtan Gromer. Equipped with hydrophonic microphones, this one physically walks these same roads to give them to listen to a composition made from their soundscape, brought to the scale of the room in an installation using public location beacons.

photos © Naohiro Nimomiya, Gaëtan Gromer

2016 11

La ballade du fou

2020-05-25T11:45:32+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , , |

Musique pour l’installation La balade du fou de Zahra Poonawala. Pour Soprano seule. Durée indéterminée. Les éléments musicaux se combinent en fonction des déplacements des spectateurs.

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Music for the installation La balade du fou by Zahra Poonawala. Soprano alone. Indefinite period. The musical elements are combined according to the movements of the spectators.

Zahra Poonawala donne, avec la Ballade du fou, une nouvelle opportunité de voyager à la fois à l’intérieur et en compagnie d’un son. L’œuvre se place dans le prolongement de travaux précédents qui, déjà, donnaient à entendre le son non pas comme une surface impénétrable, mais comme un volume à parcourir en mouvement et en écoute. Ces œuvres, comme Tutti, reposaient aussi sur un dialogue entre les déplacements du spectateur/auditeur et ceux des objets sonores. Il en résultait une prise de conscience accrue de la plasticité du son, de son caractère vivant.

Dans la Ballade du fou, les configurations sonores évoluent en fonction de la relation physique entre le spectateur et l’installation. À l’approche du spectateur, un haut-parleur en céramique s’anime et émet un chant, celui d’une soprano, tout en suivant par ses rotations le mouvement du visiteur. La composition de cette ballade a été confiée à Gaëtan Gromer. En s’approchant ou en s’éloignant, le spectateur peut faire évoluer la musique: la soprano est «influencée» par lui, devenant tantôt timide, tantôt habitée, dévoilant une palette de nuances et d’accents régionaux différents. Le lied classique d’origine se révèle sous des facettes insoupçonnées.

Conception: Zahra Poonawala

Composition: Gaëtan Gromer

Soprano: Juliette de Massy

Enregistrement studio: Benjamin Moreau

Poèmes: Feliz Molina

Adaptation poèmes: Zahra Poonawala

Informatique et détection: David Lemaréchal

Robotique et construction: Jean-Marc Delannoy

Informatique musicale: Gaëtan Gromer

Encadrement céramique: Solène Dumas et Artelineha

Avec le soutien de la Drac Grand Est et de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture

Zahra Poonawala offers, in La Ballade du Fou, a new opportunity to travel both indoors and with sound. The work is a continuation of previous works which, already, gave the sound to be heard not as an impenetrable surface, but as a volume to be traversed in movement and listening. These works, like Tutti, were also based on a dialogue between the movements of the spectator/listener and those of the sound objects. The result was an increased awareness of the plasticity of sound, of its living character.

In La Ballade du Fou, the sound configurations evolve according to the physical relationship between the spectator and the installation. As the viewer approaches, a ceramic loudspeaker comes alive and emits a song, that of a soprano, while rotating the movement of the visitor. The composition of this ballad was entrusted to Gaëtan Gromer. By approaching or moving away, the spectator can change the music: the soprano is “influenced” by him, sometimes becoming shy, sometimes inhabited, revealing a palette of different regional nuances […]

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