support

2021 04

La théorie des ficelles

2023-03-01T16:24:29+01:00Catégories : Stage Music|Mots-clés : , , , |

Musique pour le spectacle d’Etienne Fanteguzzi, une conférence dansée qui retrace l’histoire de notre compréhension scientifique du mouvement.

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Music for Etienne Fanteguzzi’s upcoming show, a dance lecture that traces the history of our scientific understanding of the movement.

Mêlant danse et parole, j’étudie le mouvement des corps. La nature du mouvement, les conditions de son déploiement et sa perception. Autrement dit: le mouvement, le contexte et le regard.

À partir d’expériences physiques, de questionnements philosophiques et de références scientifiques je développe un point de vue artistique.
Cette recherche pourrait bien devenir un essai scénique de «science-fictive».

Etienne Fanteguzzi

Combining dance and speech, I study the movement of bodies. The nature of movement, the conditions of its deployment and its perception. In other words: movement, context and gaze.

From physical experiences, philosophical questions and scientific references I develop an artistic point of view.
This research could well become a stage essay in ‘science fiction’.

Etienne Fanteguzzi

http://www.especedecollectif.org

ÉQUIPE

Danse, jeu, texte, scénographie : Étienne Fanteguzzi

Regard extérieur : Claude Sorin

Réalisation scénographie : David Séchaud

Création sonore : Gaëtan Gromer

Création lumières : Stéphane Wolffer

Régie générale : Pierre-Eric Vives

PARTENAIRES

L’L, Structure expérimentale de recherche en art vivant

Coproduction de POLE-SUD – CDCN de Strasbourg

Coproduction du Ccam – Scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy

Soutien du Carreau – Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan

Théâtre du Marché aux Grains de Bouxwiller

Les Ensembles 2.2 – Strasbourg

L’Atheneum – Centre culturel de l’Université de Dijon

Le Musée Pierre Noël de Saint-Dié-des-Vosges

Ville de Strasbourg

Drac Grand Est

Région Grand Est

DATE DE CRÉATION

24 novembre 2021 à l’Atheneum de Dijon

PROCHAINE REPRÉSENTATION

– 2 mars 2023 à La Nef / Saint-Dié-des-Vosges / Dispositif Pass Culture

2020 11

PAUSE

2020-11-23T15:27:23+01:00Catégories : Mixed music|Mots-clés : , , , , , , |

Musique pour le spectacle d’été de la cathédrale de Strasbourg. Composé avec Antoine Spindler.

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Music for the Strasbourg Cathedral summer show. Composed with Antoine Spindler.

Le spectacle d’été de la Cathédrale de Strasbourg 2020 réunit Les Ensembles 2.2 (création sonore) Lnlo (vidéomapping) et Daniel Knipper (mise en lumière) dans une production de BigFamily Event. 

La création sonore utilise toutes les techniques et possibilités offertes par la musique électroacoustique, évoquant les œuvres de Beethoven à l’occasion des 250 ans de sa naissance ainsi que les sons de la ville de Strasbourg.

The Strasbourg Cathedral 2020 summer show brings together Les Ensembles 2.2 (sound creation) Lnlo (videomapping) and Daniel Knipper (lighting) in a production of BigFamily Event.

The sound creation uses all the techniques and possibilities offered by electroacoustic music, evoking the works of Beethoven on the occasion of his 250th anniversary and sounds of Strasbourg.

Vidéo : StrasTV

2020 04

Ec(h)o

2023-02-28T17:29:13+01:00Catégories : Poetry|Mots-clés : , , , , , , |

Musique pour un parcours de poésie sonore géolocalisé sur la presqu’île Malraux à Strasbourg. Textes écrits et lus par Claudine Bohi et Germain Roesz. Le parcours est disponible sur l’application GOH.

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Music created for a geolocated sound poetry course on the Malraux peninsula in Strasbourg. Texts are written and read by Claudine Bohi and Germain Roesz. The route is available on the GOH app.

Dans Ec(h)o, des artistes composent un parcours sonore à partir d’éléments collectés dans un lieu et auprès de ses habitants. Le résultat est accessible, grâce à une application pour smartphone (GOH), à l’endroit même de la collecte. 

Au fil de sa déambulation, l’auditeur avance vers ce qui est caché mais pourtant présent, un monde créé et posé là,  un autre regard sur un endroit du quotidien. 

Il s’agit tout simplement, comme l’a magnifiquement écrit Claudine Bohi dans Entre les mots, d’ « élargir l’étroit ». 

In Ec(h)o, artists compose a soundwalk from sound elements collected in a place and its inhabitants. The result is accessible through a smartphone application (GOH).

During his stroll, the listener advances towards what is hidden but yet present, a world created and posed there, another look at a place in everyday life.

It is simply, as Claudine Bohi beautifully wrote in Entre les mots, « to widen the narrowness ».

Photos © Albert Weber

2017 12

Évaporation silencieuse

2020-06-22T14:39:06+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , , , , , |

Musique pour l’installation Évaporation silencieuse de Nicolas Schneider qui explore les relations entre arts et paysages sur la Route du Sel, datant de l’époque celte et reliant Marsal à Trèves.

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Music for the installation Evaporation Silencieuse by Nicolas Schneider that explores the relationship between arts and landscapes on the Salt Route, dating from the Celtic era and linking Marsal to Trier.

Évaporation Silencieuse est, au départ, une série de dessins exposés sur un meuble prenant la forme des routes explorées. Ici, il s’agit de la Route du Sel au départ de Marsal. Cette oeuvre est désormais devenue un dispositif collaboratif de relations croisées entre artistes et paysages. Nicolas Schneider y rencontre, pour cette exposition, Gaëtan Gromer. Équipé de microphones hydrophoniques, celui-ci arpente physiquement ces mêmes routes pour en donner à écouter une composition réalisée à partir de leur paysage sonore, ramené à l’échelle de la pièce dans une installation utilisant des balises de localisation du public.

Evaporation Silencieuse was, at the beginning, a series of drawings displayed on a piece of furniture taking the form of the routes explored. Here, it is the Salt Route from Marsal. This work has now become a collaborative device for cross-relationships between artists and landscapes. Nicolas Schneider is collaborating for this exhibition with Gaëtan Gromer. Equipped with hydrophonic microphones, this one physically walks these same roads to give them to listen to a composition made from their soundscape, brought to the scale of the room in an installation using public location beacons.

photos © Naohiro Nimomiya, Gaëtan Gromer

2016 11

La ballade du fou

2020-05-25T11:45:32+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , , |

Musique pour l’installation La balade du fou de Zahra Poonawala. Pour Soprano seule. Durée indéterminée. Les éléments musicaux se combinent en fonction des déplacements des spectateurs.

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Music for the installation La balade du fou by Zahra Poonawala. Soprano alone. Indefinite period. The musical elements are combined according to the movements of the spectators.

Zahra Poonawala donne, avec la Ballade du fou, une nouvelle opportunité de voyager à la fois à l’intérieur et en compagnie d’un son. L’œuvre se place dans le prolongement de travaux précédents qui, déjà, donnaient à entendre le son non pas comme une surface impénétrable, mais comme un volume à parcourir en mouvement et en écoute. Ces œuvres, comme Tutti, reposaient aussi sur un dialogue entre les déplacements du spectateur/auditeur et ceux des objets sonores. Il en résultait une prise de conscience accrue de la plasticité du son, de son caractère vivant.

Dans la Ballade du fou, les configurations sonores évoluent en fonction de la relation physique entre le spectateur et l’installation. À l’approche du spectateur, un haut-parleur en céramique s’anime et émet un chant, celui d’une soprano, tout en suivant par ses rotations le mouvement du visiteur. La composition de cette ballade a été confiée à Gaëtan Gromer. En s’approchant ou en s’éloignant, le spectateur peut faire évoluer la musique: la soprano est «influencée» par lui, devenant tantôt timide, tantôt habitée, dévoilant une palette de nuances et d’accents régionaux différents. Le lied classique d’origine se révèle sous des facettes insoupçonnées.

Conception: Zahra Poonawala

Composition: Gaëtan Gromer

Soprano: Juliette de Massy

Enregistrement studio: Benjamin Moreau

Poèmes: Feliz Molina

Adaptation poèmes: Zahra Poonawala

Informatique et détection: David Lemaréchal

Robotique et construction: Jean-Marc Delannoy

Informatique musicale: Gaëtan Gromer

Encadrement céramique: Solène Dumas et Artelineha

Avec le soutien de la Drac Grand Est et de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture

Zahra Poonawala offers, in La Ballade du Fou, a new opportunity to travel both indoors and with sound. The work is a continuation of previous works which, already, gave the sound to be heard not as an impenetrable surface, but as a volume to be traversed in movement and listening. These works, like Tutti, were also based on a dialogue between the movements of the spectator/listener and those of the sound objects. The result was an increased awareness of the plasticity of sound, of its living character.

In La Ballade du Fou, the sound configurations evolve according to the physical relationship between the spectator and the installation. As the viewer approaches, a ceramic loudspeaker comes alive and emits a song, that of a soprano, while rotating the movement of the visitor. The composition of this ballad was entrusted to Gaëtan Gromer. By approaching or moving away, the spectator can change the music: the soprano is « influenced » by him, sometimes becoming shy, sometimes inhabited, revealing a palette of different regional nuances […]

2016 09

Noise Level

2020-05-22T12:27:11+02:00Catégories : Albums|Mots-clés : , , , , |

Album publié chez VoxxoV Records. Sélectionné  dans le Top 10 des meilleurs albums Drone 2016 par A closer Listen.

Album published on VoxxoV Records. Selected in the Top 10 best Drone albums of 2016 by A closer Listen.

Quelques autres critiques / Some other reviews : Silence & Sound (fr), So What (it), Igloo Magazine (usa), Aural Aggravation (usa), Chain DLK (usa)

Dans sa nouvelle éponyme, Raymond F. Jones propose une sorte d’allégorie des mécanismes de la création. Il y montre qu’une idée neuve est le fruit inconscient d’un processus complexe d’association d’idées hétéroclites et qu’il est possible de créer les conditions propices à stimuler ce processus.

La méthode est d’autant plus efficiente que l’on est capable de se départir de son « niveau de bruit » de la pensée (automatismes, archétypes, préjugés, etc.) qui installe peu à peu dans le confort de l’existant et de la certitude, mais tend par là-même à brider l’imagination et à rendre impossible l’émergence de la nouveauté.

Noise Level est une tentative d’illustration sonore de cette idée et, comme dans la nouvelle, la bibliothèque y est centrale. Toutes les compositions de ce disque sont construites à partir de sons concrets enregistrés dans des bibliothèques ordinaires. Après transformation, ces sons hétéroclites se fondent dans un nouvel environnement où une machine à café peut bien être un instrument mélodique et les sons de manipulations des livres, un set de percussions. Le geste créatif s’inscrit alors comme trait d’union entre les manifestations concrètes du réel et les imaginaires…

In his eponymous short story, Raymond F. Jones proposes a sort of allegory of the mechanism of creation. He shows that a new idea is the fruit of an unconscious and complex process of heterogeneous association of ideas, and that it is possible to create favorable conditions to stimulate this process.

This method is even more efficient when one is capable of losing the « noise level » in its thoughts (automatism, archetypes, prejudices…), that gradually confines the mind to the comfort of existent
and certainty, and thereby tends to restrict imagination and make the emergence of newness impossible.

Noise Level is an attempt of sound illustration of this idea and, like in the short story, the library holds a central place. All compositions in this disc are built from real sounds recorded in ordinary
libraries. After transformation, these heterogeneous sounds blend into a new environment, where a coffee machine might as well be a melodic instrument and the sounds of book handling, a
percussion set. The creative gesture then represents a link between the concrete manifestations of reality and the imaginaries…

 

paru le 19 septembre 2016

Musique : Gaëtan Gromer.
Mastering : Arco Trauma
Photographies : Marie Osswald
Illustrations : Gaëtan Gromer
Design […]

2015 07

Broussailles / Reflets

2020-06-02T10:50:10+02:00Catégories : Poetry|Mots-clés : , , , |

Livre/disque de poésie sonore publié aux Éditions 2.2. Textes de Germain Roesz. Reflet figé du travail de performance que nous menons ensemble depuis 2008.

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Sound poetry book / disc, published by Éditions 2.2. Texts by Germain Roesz. The work is a frozen reflection of the performative work that we have been doing together since 2008.

Avec le duo Germain Roesz/Gaëtan Gromer, les textes et les sons sont triturés, mangés, proclamés, déclamés, détournés, jetés, malaxés par le poète et le musicien qui créent, le temps de la performance, leur propre langue.

Une sorte d’atelier poïétique qui improvise des formes déjà là. Une langue dans la langue.

Par la voix, la scansion, ouvrir le sens, décaler, en découdre avec les mots.

Par les outils numériques, multiplier les possibles, déformer, recomposer, en découdre avec le son.

With the Germain Roesz / Gaëtan Gromer duo, texts and sounds are crushed , eaten, proclaimed , declaimed , misappropriated, thrown, kneaded by the poet and the musician who create, along this performance, their own language.

A kind of poetics workshop that improvise forms already there. A language in the language .

With the voice, the scansion, to open the meaning, to shift, to struggle with words.

With the digital tools, to multiply possibilities, to distort, to recompose, to struggle with sounds.

photos © Marie Osswald

2012 12

Public Address System

2020-05-25T11:50:55+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , , |

Musique pour la version lauréate du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica de l’installation Public Address System de Zahra Poonawala.

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Music created for the winning version of the European digital arts prize Imagina Atlantica from the installation Public Address System by Zahra Poonawala.

Public Address System est une installation sonore, placée dans l’espace public, qui diffuse un son enregistré qui a été émis au travers d’un haut-parleur du même type ailleurs dans le monde. Les séquences se déclenchent aléatoirement au passage des passants. Vous pouvez entendre des sons enregistrés, entre autres, à Paris, Tokyo, Ispahan, Montréal, Moscou, Katmandou, Pokhara (Népal), Genève, Strasbourg, Dublin, Buenos Aires, Angoulême (France), Minoto (Japon), Dublin, San Diego, Prague, Vienne, Bangalore (Inde), Rome, Shangaï, Wattwiller (France), Manama (Bahreïn) et des sons de villes imaginaires comme Yirminadingrad par exemple. À partir de cette collecte, ils créent un véritable univers poétique et musical composé de citations rencontrées au gré de leurs trajets et jouent avec la poésie sonore des différents lieux. Public Address System est également un site internet collaboratif qui rassemble une série de vidéos montrant des haut-parleurs installés dans l’espace public. Les visiteurs peuvent naviguer dans la collection par la carte ou les outils de recherche. Ils peuvent aussi contribuer au projet en proposant leurs propres vidéos de haut-parleurs utilisés dans l’espace public.
Public Address System is a sound installation, taking place in public space, which diffuses a recorded sound which has been emitted through a loudspeaker of the same type elsewhere in the world. The sequences are triggered randomly when passersby pass. Sounds recorded can be heard in Paris, Tokyo, Ispahan, Montreal, Moscow, Kathmandu, Pokhara (Nepal), Geneva, Strasbourg, Dublin, Buenos Aires, Angoulême (France), Minoto (Japan), Dublin, San Diego, Prague, Vienna, Bangalore (India), Rome, Shanghai, Wattwiller (France), Manama (Bahrain) and sounds from imaginary cities like Yirminadingrad for example. From this collection, they create a real poetic and musical universe composed of quotes encountered during their journeys and play with the sound poetry of the different places. Public Address System is also a collaborative website that brings together a series of videos showing loudspeakers installed in public space. Visitors can browse the collection by map or search tools. They also contribute to the project by offering their own videos of speakers used in public space.

photos © Zahra Poonawala, Gaëtan Gromer

2012 06

Tutti

2020-05-25T11:58:30+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , |

Musique pour l’installation Tutti de Zahra Poonawala. Pour orchestre de chambre. Durée indéterminée. Les éléments musicaux se combinent en fonction des déplacements des spectateurs.

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Music created for the installation Tutti by Zahra Poonawala. Chamber orchestra. Indefinite period. The musical elements are combined according to the movements of the spectators.

Installation interactive de Zahra Poonawala où les mouvements engendrent des modifications musicales, des apparitions ou disparitions de parties instrumentales. Les haut-parleurs, montés sur des moteurs, suivent les déplacements des visiteurs.

Cette œuvre tend à prolonger une réflexion engagée il y a plusieurs années, qui interroge les rapports sonores et visuels entre une partie et un tout, entre production et perception du son. Alors que les œuvres précédentes proposaient une présentation statique, celle-ci place pour la première fois le spectateur en position d’explorateur. Puisant dans le précédent des « acousmoniums » ou orchestres de haut-parleurs, l’œuvre vise à matérialiser un vécu plus dynamique de l’écoute en s’appuyant sur le mouvement. L’espace occupé par l’installation est donné, mais il peut être perçu selon des modalités variables. Il est d’abord marqué par un repère fixe, celui du mur de haut-parleurs qui en forme le fond, tant visuel que sonore. Ses personnages ont chacun un volume, un registre et un caractère différents. Devant cet arrière-plan se détachent des solistes, haut-parleurs isolés qui sont doués de mobilité, puisqu’ils réagissent aux mouvements du spectateur, lequel est incité à évoluer pour les faire réagir. Les différents plans sonores redoublent cette organisation spatiale. A partir d’un accord fondamental complexe qui constitue un socle, la réaction aux mouvements du spectateur détermine des changements d’intensité, lance des soli qui se détachent de la masse sonore. S’approcher, c’est écouter, c’est aussi susciter une réponse sonore différenciée. La musique enregistrée, née des propositions de Zahra Poonawala, a été écrite par Gaëtan Gromer pour un effectif de musique de chambre. Influencée par des œuvres comme celle de Giacinto Scelsi, elle se donne à entendre comme un accord complexe dans lequel le spectateur, tel un spéléologue, va diriger la lampe de son attention vers tel pupitre, telle partie de l’orchestre, voyageant à l’intérieur du son comme à travers l’espace circonscrit par l’installation. Le mouvement ne rompra pas la continuité, qu’elle soit visuelle ou sonore, mais modifiera les équilibres et les perspectives. Pour paraphraser Wagner: ici, le son se fait espace.
_Stéphane Valdenaire.

Crédits;
Installation sonore de Zahra Poonawala
Ecriture musicale: Gaëtan Gromer
Flûtes: Ayako Okubo
Clarinettes: Adam Starkie
Violon: Marie Osswald
Alto: Antoine Spindler
Violoncelle: Anne-Catherine Dupraz
Contrebasse: Elodie Peudepièce
Informatique musicale: Benoît Jester, Gaëtan Gromer
Informatique robotique: Antoine Rousseau
Informatique détection: David Lemaréchal
Construction: Jean-Marc Delannoy
En partenariat avec Métalu à Chahuter et Les Ensembles 2.2

Interactive installation by Zahra Poonawala where the movements generate musical modifications, appearances or disappearances of instrumental parts. The loudspeakers, mounted on motors, follow the movements of visitors.

This work tends to prolong an engaged reflection which questions the sound […]

2007 10

Juste l’embrasser

2020-07-02T23:10:42+02:00Catégories : Film/Docu|Mots-clés : , , , , , , , , |

Film de Samuel Henry.
Prix SABAM au Festival International du Film Fantastique de Bruxelles.

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Movie by Samuel Henry.
SABAM Prize at the Brussels International Fantastic Film Festival.

Synopsis : Un passeur d’âmes consciencieux prend l’apparence d’un être aimé pour offrir un dernier moment de félicité à celui qui doit quitter la vie. Lorsqu’il prend l’apparence du père d’Alice pour aider celle-ci à passer de vie à trépas, les choses se compliquent. Alice refuse son baiser…

Synopsis: a conscientious ferryman takes the appearance of a loved one to offer a last moment of bliss to people who must die. When he takes the appearance of Alice’s father to help her going from life to death, things get complicated. Alice refuses his kiss …

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