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À propos de Gaëtan Gromer

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Jusqu'à présent Gaëtan Gromer a créé 18 entrées de blog.
2016 09

Noise Level

2020-05-22T12:27:11+02:00Catégories : Albums|Mots-clés : , , , , |

Album publié chez VoxxoV Records. Sélectionné  dans le Top 10 des meilleurs albums Drone 2016 par A closer Listen.

Album published on VoxxoV Records. Selected in the Top 10 best Drone albums of 2016 by A closer Listen.

Quelques autres critiques / Some other reviews : Silence & Sound (fr), So What (it), Igloo Magazine (usa), Aural Aggravation (usa), Chain DLK (usa)

Dans sa nouvelle éponyme, Raymond F. Jones propose une sorte d’allégorie des mécanismes de la création. Il y montre qu’une idée neuve est le fruit inconscient d’un processus complexe d’association d’idées hétéroclites et qu’il est possible de créer les conditions propices à stimuler ce processus.

La méthode est d’autant plus efficiente que l’on est capable de se départir de son « niveau de bruit » de la pensée (automatismes, archétypes, préjugés, etc.) qui installe peu à peu dans le confort de l’existant et de la certitude, mais tend par là-même à brider l’imagination et à rendre impossible l’émergence de la nouveauté.

Noise Level est une tentative d’illustration sonore de cette idée et, comme dans la nouvelle, la bibliothèque y est centrale. Toutes les compositions de ce disque sont construites à partir de sons concrets enregistrés dans des bibliothèques ordinaires. Après transformation, ces sons hétéroclites se fondent dans un nouvel environnement où une machine à café peut bien être un instrument mélodique et les sons de manipulations des livres, un set de percussions. Le geste créatif s’inscrit alors comme trait d’union entre les manifestations concrètes du réel et les imaginaires…

In his eponymous short story, Raymond F. Jones proposes a sort of allegory of the mechanism of creation. He shows that a new idea is the fruit of an unconscious and complex process of heterogeneous association of ideas, and that it is possible to create favorable conditions to stimulate this process.

This method is even more efficient when one is capable of losing the « noise level » in its thoughts (automatism, archetypes, prejudices…), that gradually confines the mind to the comfort of existent
and certainty, and thereby tends to restrict imagination and make the emergence of newness impossible.

Noise Level is an attempt of sound illustration of this idea and, like in the short story, the library holds a central place. All compositions in this disc are built from real sounds recorded in ordinary
libraries. After transformation, these heterogeneous sounds blend into a new environment, where a coffee machine might as well be a melodic instrument and the sounds of book handling, a
percussion set. The creative gesture then represents a link between the concrete manifestations of reality and the imaginaries…

 

paru le 19 septembre 2016

Musique : Gaëtan Gromer.
Mastering : Arco Trauma
Photographies : Marie Osswald
Illustrations : Gaëtan Gromer
Design […]

2015 07

Broussailles / Reflets

2020-06-02T10:50:10+02:00Catégories : Poetry|Mots-clés : , , , |

Livre/disque de poésie sonore publié aux Éditions 2.2. Textes de Germain Roesz. Reflet figé du travail de performance que nous menons ensemble depuis 2008.

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Sound poetry book / disc, published by Éditions 2.2. Texts by Germain Roesz. The work is a frozen reflection of the performative work that we have been doing together since 2008.

Avec le duo Germain Roesz/Gaëtan Gromer, les textes et les sons sont triturés, mangés, proclamés, déclamés, détournés, jetés, malaxés par le poète et le musicien qui créent, le temps de la performance, leur propre langue.

Une sorte d’atelier poïétique qui improvise des formes déjà là. Une langue dans la langue.

Par la voix, la scansion, ouvrir le sens, décaler, en découdre avec les mots.

Par les outils numériques, multiplier les possibles, déformer, recomposer, en découdre avec le son.

With the Germain Roesz / Gaëtan Gromer duo, texts and sounds are crushed , eaten, proclaimed , declaimed , misappropriated, thrown, kneaded by the poet and the musician who create, along this performance, their own language.

A kind of poetics workshop that improvise forms already there. A language in the language .

With the voice, the scansion, to open the meaning, to shift, to struggle with words.

With the digital tools, to multiply possibilities, to distort, to recompose, to struggle with sounds.

photos © Marie Osswald

2014 02

Livescape

2020-05-25T11:48:23+02:00Catégories : Performances|Mots-clés : , , , |

Musique pour une performance audiovisuelle avec Philippe Boisnard (video audioréactive). Jouée de nombreuse fois de la confidentielle création à La grange aux paysages à Lorentzen (février 2014) jusqu’à la dernière représentation aux Electric Nights d’Athènes (avril 2016).

Music for an audiovisual performance with Philippe Boisnard (audio-reactive video). Performed many times from the confidential creation at La grange aux paysage in Lorentzen (February 2014) until the last performance at the Electric Nights in Athens (April 2016).

Performance audiovisuelle de Philippe Boisnard et Gaëtan Gromer, coproduite par Les Ensembles 2.2, HP Process et le centre Databaz.

Dans cette performance, Gaëtan Gromer crée en direct la musique en modifiant des paysages sonores, exotiques ou communs, issus de sa collection personnelle. Ces sons concrets offrent une infinie palette de timbres et de textures qui servent de matière première à de nombreuses explorations.

Les ondes sonores ainsi créées vont elles-mêmes influer sur la vidéo projetée grâce aux modules créés et contrôlés par Philippe Boisnard. Paysages sonores et paysages visuels sont ici intimement liés et imbriqués, se modifiant l’un l’autre au gré des envies des deux artistes.

C’est d’ailleurs cet aspect « interaction en direct et dans l’instant » qui fait la singularité de cette performance en perpétuelle évolution.

Audiovisual performance by Philippe Boisnard and Gaëtan Gromer, co-produced by Les Ensembles 2.2, HP Process and Databaz center.

In this performance, Gaëtan Gromer creates music directly by modifying soundscapes, exotic or shared, from his personal collection. These concrete sounds offer an infinite palette of timbres and textures which serve as raw material for many explorations.

The sound waves thus created will themselves influence the video projected thanks to the modules created and controlled by Philippe Boisnard. Sound landscapes and visual landscapes are here intimately linked and intertwined, changing one another according to the wishes of the two artists.

It is, moreover, this aspect of “live and instant interaction” that makes this performance in perpetual evolution stand out.

photos © Philippe Boisnard

2012 12

Public Address System

2020-05-25T11:50:55+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , , |

Musique pour la version lauréate du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica de l’installation Public Address System de Zahra Poonawala.

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Music created for the winning version of the European digital arts prize Imagina Atlantica from the installation Public Address System by Zahra Poonawala.

Public Address System est une installation sonore, placée dans l’espace public, qui diffuse un son enregistré qui a été émis au travers d’un haut-parleur du même type ailleurs dans le monde. Les séquences se déclenchent aléatoirement au passage des passants. Vous pouvez entendre des sons enregistrés, entre autres, à Paris, Tokyo, Ispahan, Montréal, Moscou, Katmandou, Pokhara (Népal), Genève, Strasbourg, Dublin, Buenos Aires, Angoulême (France), Minoto (Japon), Dublin, San Diego, Prague, Vienne, Bangalore (Inde), Rome, Shangaï, Wattwiller (France), Manama (Bahreïn) et des sons de villes imaginaires comme Yirminadingrad par exemple. À partir de cette collecte, ils créent un véritable univers poétique et musical composé de citations rencontrées au gré de leurs trajets et jouent avec la poésie sonore des différents lieux. Public Address System est également un site internet collaboratif qui rassemble une série de vidéos montrant des haut-parleurs installés dans l’espace public. Les visiteurs peuvent naviguer dans la collection par la carte ou les outils de recherche. Ils peuvent aussi contribuer au projet en proposant leurs propres vidéos de haut-parleurs utilisés dans l’espace public.
Public Address System is a sound installation, taking place in public space, which diffuses a recorded sound which has been emitted through a loudspeaker of the same type elsewhere in the world. The sequences are triggered randomly when passersby pass. Sounds recorded can be heard in Paris, Tokyo, Ispahan, Montreal, Moscow, Kathmandu, Pokhara (Nepal), Geneva, Strasbourg, Dublin, Buenos Aires, Angoulême (France), Minoto (Japan), Dublin, San Diego, Prague, Vienna, Bangalore (India), Rome, Shanghai, Wattwiller (France), Manama (Bahrain) and sounds from imaginary cities like Yirminadingrad for example. From this collection, they create a real poetic and musical universe composed of quotes encountered during their journeys and play with the sound poetry of the different places. Public Address System is also a collaborative website that brings together a series of videos showing loudspeakers installed in public space. Visitors can browse the collection by map or search tools. They also contribute to the project by offering their own videos of speakers used in public space.

photos © Zahra Poonawala, Gaëtan Gromer

2012 06

Tutti

2020-05-25T11:58:30+02:00Catégories : Installations|Mots-clés : , |

Musique pour l’installation Tutti de Zahra Poonawala. Pour orchestre de chambre. Durée indéterminée. Les éléments musicaux se combinent en fonction des déplacements des spectateurs.

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Music created for the installation Tutti by Zahra Poonawala. Chamber orchestra. Indefinite period. The musical elements are combined according to the movements of the spectators.

Installation interactive de Zahra Poonawala où les mouvements engendrent des modifications musicales, des apparitions ou disparitions de parties instrumentales. Les haut-parleurs, montés sur des moteurs, suivent les déplacements des visiteurs.

Cette œuvre tend à prolonger une réflexion engagée il y a plusieurs années, qui interroge les rapports sonores et visuels entre une partie et un tout, entre production et perception du son. Alors que les œuvres précédentes proposaient une présentation statique, celle-ci place pour la première fois le spectateur en position d’explorateur. Puisant dans le précédent des « acousmoniums » ou orchestres de haut-parleurs, l’œuvre vise à matérialiser un vécu plus dynamique de l’écoute en s’appuyant sur le mouvement. L’espace occupé par l’installation est donné, mais il peut être perçu selon des modalités variables. Il est d’abord marqué par un repère fixe, celui du mur de haut-parleurs qui en forme le fond, tant visuel que sonore. Ses personnages ont chacun un volume, un registre et un caractère différents. Devant cet arrière-plan se détachent des solistes, haut-parleurs isolés qui sont doués de mobilité, puisqu’ils réagissent aux mouvements du spectateur, lequel est incité à évoluer pour les faire réagir. Les différents plans sonores redoublent cette organisation spatiale. A partir d’un accord fondamental complexe qui constitue un socle, la réaction aux mouvements du spectateur détermine des changements d’intensité, lance des soli qui se détachent de la masse sonore. S’approcher, c’est écouter, c’est aussi susciter une réponse sonore différenciée. La musique enregistrée, née des propositions de Zahra Poonawala, a été écrite par Gaëtan Gromer pour un effectif de musique de chambre. Influencée par des œuvres comme celle de Giacinto Scelsi, elle se donne à entendre comme un accord complexe dans lequel le spectateur, tel un spéléologue, va diriger la lampe de son attention vers tel pupitre, telle partie de l’orchestre, voyageant à l’intérieur du son comme à travers l’espace circonscrit par l’installation. Le mouvement ne rompra pas la continuité, qu’elle soit visuelle ou sonore, mais modifiera les équilibres et les perspectives. Pour paraphraser Wagner: ici, le son se fait espace.
_Stéphane Valdenaire.

Crédits;
Installation sonore de Zahra Poonawala
Ecriture musicale: Gaëtan Gromer
Flûtes: Ayako Okubo
Clarinettes: Adam Starkie
Violon: Marie Osswald
Alto: Antoine Spindler
Violoncelle: Anne-Catherine Dupraz
Contrebasse: Elodie Peudepièce
Informatique musicale: Benoît Jester, Gaëtan Gromer
Informatique robotique: Antoine Rousseau
Informatique détection: David Lemaréchal
Construction: Jean-Marc Delannoy
En partenariat avec Métalu à Chahuter et Les Ensembles 2.2

Interactive installation by Zahra Poonawala where the movements generate musical modifications, appearances or disappearances of instrumental parts. The loudspeakers, mounted on motors, follow the movements of visitors.

This work tends to prolong an engaged reflection which questions the sound […]

2012 01

Infos sur écoute

2020-06-02T11:26:05+02:00Catégories : Performances|Mots-clés : , , |

Dans cette performance, les deux musiciens créent l’environnement sonore, la musique, en temps réel à partir du flux audio d’une chaîne d’information en continue comme France Info par exemple. Une performance créée avec Antoine Spindler.

In this performance, the two musicians create a sound environment, music, in real-time from the audio stream of a continuous news channel, such as 1010 WINS for example. A performance created with Antoine Spindler.

Au-delà, de la prestation musicale, cette performance interroge l’information en temps réel et sa dérive présentéiste. Plus le temps de réfléchir, plus le temps de mettre en relief, de structurer, de nuancer, de mettre en regard avec, d’analyser… Il faut informer de tout et tout de suite. Les médias parlent tous de la même chose, au même moment. La seule originalité réside éventuellement dans la manière de présenter. Pour simplifier le monde, ils créent des personnages, des archétypes. « Le voisin-qui-n’a-rien entendu. Ou le chauffeur-de-bus-qui-s’est-fait-agresser. Puis, défile le-conseiller-du-ministre-qui-souhaite-garder-l’anonymat, le-jeune-artiste-qui-va-faire-un-malheur, le petit-juge, le diplomate-occidental-en -poste-à-Cuba, le réfugié, le chauffeur-de-taxi-irakien… » (La fabrication de l’information, Florence Aubenas/Miguel Benasayag, p.17) Nous savons immédiatement ce que nous allons voir et entendre au travers de ces personnages. Les points de vue sont toujours les mêmes. Et ce, même après la totale déconstruction que propose cette performance. Ici, les musiciens re-combinent, pour des raisons de construction sonore, les informations qui passent. On mêle les personnages, on découpe, on recompose. Pourtant, chaque spectateur se reconstitue un fil d’ariane. La fabrication de l’information est si puissante, les archétypes si constants que, quoiqu’il arrive, on se crée son histoire, on croit comprendre ce qui se joue…

Beyond the musical performance, this performance questions information in real-time and its presenteeism drift. We no longer have time to think carefully, to highlight, to structure, to qualify, to compare with, to analyze … We must inform of everything and immediately. The media deal with the same subject at the same time. The only difference possibly lies in the way of presenting it. To simplify the world, they create characters, archetypes. “The neighbor-who-heard nothing. Or the bus-driver-who-was-assaulted. Then, parade the-adviser-of-the-minister-who-wishes-to-remain-anonymous, the-young-artist-who-will-be-a-misfortune, the judge-judge, the diplomat-western-in-post -to Cuba, the refugee, the Iraqi-taxi-driver … “(Information production, Florence Aubenas / Miguel Benasayag, p.17). We already know what we will see and hear through these characters. The points of view are always the same. And this even after the total deconstruction that this performance offers. Here, the musicians re-combine, for reasons of sound construction, the information flow. We mix the characters, we cut, we recompose. However, each spectator reconstructs a breadcrumb. The fabrication of information is so powerful, the archetypes so constant that, whatever happens, we create our history, we believe that we understand what is at stake…

photos © Anne Groh

2011 11

Laughing Hole

2020-05-25T12:00:43+02:00Catégories : Performances|Mots-clés : , |

Musique pour la version 2011 de Laughing Hole de Maria La Ribot créée à la HEAR à Strasbourg en partenariat avec Pôle Sud et reprise au MAMCO de Genève dans le cadre du festival Who’s afraid of performance art ? 

Music created for the 2011 version of Laughing Hole by Maria La Ribot created at HEAR in Strasbourg in partnership with Pôle Sud and performed at MAMCO in Geneva as part of the Who’s afraid of performance art?

Le sol de la pièce encore vide est recouvert d’un nombre indéfinissable de panneaux de carton, dans ce qui semble être des tas distribués au hasard. 900 panneaux de cartons sur lesquels figurent des mots bizarres, écrits à la main, sont fixés aux murs les uns après les autres avec du ruban adhésif.
Secouées par un rire excentrique, qui souvent ne se distingue pas des pleurs, les trois interprètes se jettent sur le sol, pour se relever ensuite. Entre temps, elles brandissent un panneau de carton. A l’évidence, elles portent le poids des mots et elles subissent l’invasion de leurs associations. « Guantanamo beach », « over 40’s mum », « clean up » – déclarations, ordres, gros titres ; les mots, banals, personnels ou politiques se chevauchent et nous entraînent dans un jeu de significations. De cette façon, des enchaînements se forment : « Brutal fun, brutally lost, lost occupation, still here… ». Se suivant les uns après les autres sans aucun ordre apparent, les mots occupent l’espace et le transforme en un lieu d’images – ou de paroles. Les corps laissent le champ libre à l’accumulation anonyme des mots exposés et les font agir. La pièce ressemble alors à un champ de bataille.
Les rires sont repris en direct par le musicien, amplifiés, réagencés, manipulés…
Durée : 6h

Ecrit et dirigé par La Ribot

Version 2011 dans le cadre de sa résidence à Pôle Sud.
Interprètes Béatriz Beaucaire, Marjorie Burger Chassignet, Naton Goetz
Musicien : Gaetan Gromer

The floor of the empty room is covered with an indefinable number of cardboard panels, in what appear to be piles distributed at random. 900 cardboard panels with bizarre words written by hand are affixed to the walls one after the other with adhesive tape.
Shaken by an eccentric laugh, the three interpreters throw themselves on the ground, to get up then. Meanwhile, they brandish a cardboard panel. Obviously, they carry the weight of words and they are invaded by their associations. “Guantanamo beach”, “over 40’s mum”, “clean up” – statements, orders, headlines; the words, banal, personal or political overlap and drag us into a play of meanings. In this way, sequences are formed: “Brutal fun, brutally lost, lost occupation, still here …”. Following each other without any apparent order, the words occupy the space and transform it into a place of images – or words. Bodies leave the field open to the anonymous accumulation of exposed […]

2007 10

Juste l’embrasser

2020-07-02T23:10:42+02:00Catégories : Film/Docu|Mots-clés : , , , , , , , , |

Film de Samuel Henry.
Prix SABAM au Festival International du Film Fantastique de Bruxelles.

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Movie by Samuel Henry.
SABAM Prize at the Brussels International Fantastic Film Festival.

Synopsis : Un passeur d’âmes consciencieux prend l’apparence d’un être aimé pour offrir un dernier moment de félicité à celui qui doit quitter la vie. Lorsqu’il prend l’apparence du père d’Alice pour aider celle-ci à passer de vie à trépas, les choses se compliquent. Alice refuse son baiser…

Synopsis: a conscientious ferryman takes the appearance of a loved one to offer a last moment of bliss to people who must die. When he takes the appearance of Alice’s father to help her going from life to death, things get complicated. Alice refuses his kiss …

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